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Le deuil

Le mot deuil vient du latin dolium (« douleur »), par l'ancien français duel (« douleur », « affliction causée par la mort de quelqu'un »)

Le processus de deuil est un cheminement normal de l'être humain suite à un traumatisme important, comme la mort, la perte d'un proche, la perte de son travail, de sa relation amoureuse, ...

La perte d'un proche peut être un traumatisme très violent. L'être aimé a disparu et la vie ne sera plus jamais comme avant.

Cependant le cerveau humain s'est forgé des mécanismes de reconstruction qui nous permettent, peu à peu, un retour à la vie normale.

 

C'est un état de choc émotionnel provoqué par la perte d’un être cher, d’une fonction importante de son corps, d’un membre, de son autonomie personnelle, de sa vie, de son couple ou de son travail.
Le processus d’oubli, de retour à la normale, s’appelle « le travail du deuil ». Il provoque différentes réactions physiques, psychologiques et sociales et sa durée est variable.

Historique : en lien avec la pratique humaine d’enterrement des morts le deuil signifiait l’ensemble des usages et des pratiques sociales accompagnant la mort d’un membre de la communauté.

Les étapes du deuil

Le choc
Le déni


La révolte
Le marchandage

La depression

L’acceptation

La décontraction

Source documentaire : Jw.org

Même si certains psychologues disent que le travail de deuil se fait suivant des étapes précises, chacun vit son deuil différemment. La façon dont certains réagissent au deuil donne l’impression qu’ils souffrent moins que d’autres ou qu’ils refoulent leurs sentiments.

Est-​ce le cas ? Pas forcément.

Il est vrai qu’accepter et exprimer son deuil peut contribuer à la guérison, mais il n’y a pas qu’une « bonne façon » de vivre son deuil. La culture, la personnalité et le vécu de chacun jouent un grand rôle, tout comme les circonstances du décès.

Quand on perd un être aimé, on ne sait pas toujours ce qu’on va vivre. Mais on peut se préparer à passer par certaines difficultés et certains sentiments qui sont courants chez les personnes en deuil. En voici quelques-uns :

Le sentiment d’être submergé par ses émotions. Une personne en deuil peut avoir des crises de larmes, un profond manque de l’autre et de brusques changements d’humeur. Des rêves ou des souvenirs qui refont surface peuvent rendre ses émotions encore plus vives. Mais souvent une personne endeuillée passera d’abord par une phase de choc et de déni.

Des difficultés à s’acquitter de certaines tâches.

Des troubles de la pensée et du raisonnement. Il peut y avoir des périodes où la personne en deuil a des raisonnements illogiques ou décousus. Elle s’imaginera peut-être qu’elle entend ou voit la personne décédée, ou encore qu’elle sent sa présence. Elle peut aussi avoir du mal à se concentrer ou à se rappeler certaines choses. 

Des périodes d’anxiété, de colère et de culpabilité. 

L’envie de s’isoler. Une personne en deuil peut se sentir irritable ou mal à l’aise en présence des autres.

Des problèmes de santé. Des changements d’appétit et de poids ainsi que des troubles du sommeil sont fréquents. 

le deuil peut affaiblir le système immunitaire, aggraver un problème de santé, ou même en causer de nouveaux.

Du soulagement en vue.

La douleur ne sera pas toujours aussi vive, elle finira par s’atténuer. Cela ne veut pas dire qu’on « guérit » complètement ni qu’on oublie celui ou celle qu’on aime. Les phases de souffrance aiguë deviennent de moins en moins intenses. Elles peuvent réapparaître quand certains souvenirs refont soudainement surface ou à des moments précis, comme à des dates anniversaires. Mais avec le temps, beaucoup retrouvent un certain équilibre émotionnel, ce qui leur permet de gérer à nouveau leurs activités quotidiennes. C’est surtout vrai quand la personne endeuillée reçoit le soutien des membres de sa famille ou de ses amis et qu’elle prend des mesures raisonnables pour faire face à son deuil.

Oui, mais quand ? Certains trouvent du soulagement après quelques mois. Mais beaucoup commencent à se sentir mieux au bout d’un an ou deux. Et d’autres ont besoin d’encore plus de temps *. Alejandro se souvient : « J’ai ressenti une souffrance intense pendant environ trois ans. »

Soyez patient avec vous-​même. Vivez un jour à la fois, allez à votre rythme et souvenez-​vous que la souffrance ne sera pas toujours aussi vive. Mais en attendant, que pouvez-​vous faire pour atténuer votre souffrance, et même l’empêcher de durer trop longtemps ?

Une petite minorité de personnes souffrent de troubles si graves et si prolongés qu’elles connaîtront ce qu’on appelle un « deuil compliqué » ou un « deuil chronique ».

 

Elles auront peut-être besoin de l’aide d’un professionnel de la santé mentale.

 

En tant qu'art thérapeute, à l'aide et à travers de vos productions artistiques, je propose de vous accompagner dans ce cheminement du mieux... 

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